Comment lutter contre le décrochage ?
Répondre à cette question n’a rien d’évident. D’abord parce qu’elle est mal posée, posée par des jeunes en rejet, qui ne sont guère audibles et qu’on a envie de renvoyer à leur responsabilité. Bien sûr, ils y sont pour quelque chose. Mais cela n’enlève en rien à la société sa part de responsabilité. Non pas qu’elle soit coupable de quelque chose, mais elle a le devoir, nous avons le devoir de faire en sorte que des jeunes de 14 ou de 25 ans ne soient pas coincés, à vie, dans une impasse. Car nous paierons collectivement cet échec, d’une façon ou d’une autre. Toute la question alors est de trouver les voies, souvent incertaines et tortueuses, d’un retour, on n’ose dire « à la normale », mais tout simplement à ce qui définit la jeunesse : un élan, une trajectoire – un avenir. Il y a des gamins de quatorze ans qui n’ont plus d’avenir, et c’est inadmissible. Mais il y a aussi des gens qui se battent, des professeurs et des formateurs qui s’engagent, des associations qui se créent, des institutions qui agissent,
via bitly http://bit.ly/TPclls http://ife.ens-lyon.fr/vst/Rapports/DetailRapport.php?parent=actu&id=1797
Répondre à cette question n’a rien d’évident. D’abord parce qu’elle est mal posée, posée par des jeunes en rejet, qui ne sont guère audibles et qu’on a envie de renvoyer à leur responsabilité. Bien sûr, ils y sont pour quelque chose. Mais cela n’enlève en rien à la société sa part de responsabilité. Non pas qu’elle soit coupable de quelque chose, mais elle a le devoir, nous avons le devoir de faire en sorte que des jeunes de 14 ou de 25 ans ne soient pas coincés, à vie, dans une impasse. Car nous paierons collectivement cet échec, d’une façon ou d’une autre. Toute la question alors est de trouver les voies, souvent incertaines et tortueuses, d’un retour, on n’ose dire « à la normale », mais tout simplement à ce qui définit la jeunesse : un élan, une trajectoire – un avenir. Il y a des gamins de quatorze ans qui n’ont plus d’avenir, et c’est inadmissible. Mais il y a aussi des gens qui se battent, des professeurs et des formateurs qui s’engagent, des associations qui se créent, des institutions qui agissent,
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